Partenaires
:
LAMOP, LIENSS,
ARSCAN,
L3i, ces
quatre laboratoires réunis à l'occasion
de l'ANR désirent poursuivre le travail ensemble
et à cette fin sont en train de signer un accord
de consortium.
Collaborations
scientifiques :
les membres des institutions désignées ci-dessous
produisent des données historiques dans le programme
Alpage :
Institut de recherche et d'histoire
des textes (IRHT)
: Caroline
Bourlet (base Taille)
Centre
de topographie parisienne des Archives nationales
: Yoann Brault (censives)
Université
de Paris 4 : Véronique Soulay (édifices
religieux)
Université
de Paris 8 : Boris Bove (hôtels,
censives)
Collaborations
documentaires :
mise à disposition ou échange conventionné
de ressources documentaires planimétriques
Atelier parisien d'urbanisme
(APUR) : parcellaire actuel et plans du 19e s. géoréférencés
ou non (shapefiles, rasters)
Archives
départementales de Paris et
Archives nationales (Cartes et plans) : cadastre
par îlots de P. Vasserot (rasters)
Ville
de Paris, Direction de l'Urbanisme, sous direction
de l'action foncière, Service de la Topographie
et de la Documentation Foncière (STDF) : plans
du 19e s. géoréférencés ou
non (rasters, shapefiles)
Ville de Paris. Direction des Affaires culturelles. Département de l'Histoire, de l'Architecture
et de l'Archéologie de Paris (DAC-DHAAP): accès aux calques du cadastre 1900.
Bibliothèque
historique de la ville de Paris (BHVP) : plans
d'expropriations du 19e s. (tirages papier noir et blanc)
Service
départemental archéologique du Val d'Oise
(SDAVO) : plans du 19e s. géoréférencés
(shapefiles)
Institut
national de recherches archéologiques préventives
(INRAP, M. Belarbi, P. Raymond) : plans de Berty (shapefiles).
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PROGRAMME
1)
Contexte scientifique et objectifs du programme
Ce programme vise à mettre en place des outils de travail
mutualisés STIC-SHS permettant de développer les
recherches concernant l'espace urbain parisien, à savoir
des logiciels de reconnaissance des formes adaptés aux
plans cadastraux anciens et un SIG (Système d'Information
Géographique) comprenant des couches cadastrales et historiques.
C'est une nouvelle approche du milieu urbain, intégrant
réellement la dimension spatiale, qui pourra être
mise en uvre grâce aux apports de disciplines récentes
(imagerie industrielle, géomatique et archéogéographie).
Le choix de Paris s'explique par l'intérêt suscité
par la capitale française dans le milieu scientifique
et surtout par l'extraordinaire potentiel documentaire : les
matériaux historiques existent bel et bien, mais ont
été insuffisamment exploités jusque-là
faute d'outils adaptés.
Le SIG, qui permet à la fois de partir des données
sémantiques pour s'intéresser ensuite à
la dimension spatiale des objets, mais aussi de considérer
l'espace urbain comme une source, de laquelle on peut tirer
un discours de type historique, a des implications à
la fois politiques, pédagogiques et scientifiques. L'aspect
politique consiste à permettre une intégration
réciproque et évolutive, dans les mêmes
types de documents, des données du patrimoine parisien,
et de celles des opérations d'aménagement. Du
point de vue pédagogique, cet outil servira de support
à l'enseignement dans les universités et écoles
concernées. À plus long terme, il serait possible
d'assurer une diffusion plus large de cet outil via internet,
grâce à des formats adaptés. Fondés
sur la volonté de développer l'interdisciplinarité
au sein des SHS (histoire, géographie, archéologie,
histoire de l'art, architecture, urbanisme..) et de mettre en
place des synergies STIC/SHS, les objectifs scientifiques sont
multiples :
- construire des outils de reconnaissance des formes innovants
et adaptés aux plans cadastraux anciens
- produire des états des lieux de l'espace urbain parisien
en fonction d'une échelle variable
- intégrer la dimension géographique et physique
dans les relations sociétés/milieux
- utiliser des modèles explicatifs pour expliquer la
répartition géographique des objets
- analyser la morphologie du parcellaire et du bâti à
l'échelle de la ville
2) Description du programme, méthodologie
Ce programme est fondé sur l'active collaboration entre
4 équipes de recherches (3 SHS et 1 STIC) :
- LAMOP de Paris-1, porteur du projet, qui comprend des historiens
et archéologues médiévistes spécialistes
de Paris ou d'histoire urbaine
- LIENSS de La Rochelle, avec des géographes spécialisés
en géomatique
- ArScAn à Nanterre, rassemblant des géomaticiens
compétents en SIG en archéologie, des archéologues
et historiens d'art spécialistes de Paris
- L3i de la Rochelle, regroupant des informaticiens spécialisés
en reconnaissance des formes et vectorisation
Le projet réside dans la mise en place de couches cadastrales
géoréférencées, à partir
desquelles pourront être créées des couches
de type historique, notamment la topographie historique et les
circonscriptions administratives médiévales et
modernes. Les plans-sources correspondent au cadastre par îlots
de l'Atlas Vasserot (1810-1836) pour les anciens 12 arrondissements,
l'objectif étant de couvrir l'espace parisien délimité
par le mur des Fermiers généraux.
Les informaticiens de L3i, qui bénéficieront d'un
poste d'ingénieur d'études pendant 3 ans, et les
géographes de LIENSS, qui recruteront un ingénieur
d'études compétent en géomatique, travailleront
ensemble pour mettre en place les couches cadastrales : ils
devront géoréférencer, assembler et vectoriser
les différentes images raster des plans-sources. Simultanément,
les chercheurs SHS, pour l'instant essentiellement médiévistes,
travailleront de concert avec les géomaticiens pour mettre
en place le modèle conceptuel de données et les
couches historiques. Ce travail tiendra compte des expériences
déjà réalisées ou en projet, notamment
au Ministère de la Culture (CNAU : Centre National d'Archéologie
Urbaine).
3 - Résultats attendus
Les buts sont, au bout des 3 ans, de disposer :
- de logiciels informatiques innovants pour la reconnaissance
des formes sur les documents cadastraux anciens. L'ensemble
des algorithmes développés dans ce contexte de
coopération entre les communautés STIC et SHS
constituera une base réutilisable pour des projets équivalents
et/ou connexes au présent dossier
- des avancées tangibles en matière de modèles
de données pour la gestion des données historiques
- d'un premier SIG comprenant les informations historiques intégrées
en fonction des compétences des chercheurs SHS impliqués.
Il s'agit donc de capitaliser une information robuste, susceptible
de devenir un matériau réutilisable par tous,
lors de recherches ultérieures.
Une rencontre, organisée à la fin du programme
en juin 2010, permettra de présenter concrètement
les méthodologies et les acquis du projet.
Abstract
1
- Scientific background and objectives
This
project aims at implementing mutualized working tools for both
ICT-HSS communities, allowing to develop research relating to
Parisian urban space, namely, PRAI software (Pattern Recognition
and Artificial Intelligence) adapted to ancient cadastral maps,
and a GIS (Geographical Information System) including cadastral
and historical layers. It is a new approach to the urban environment,
truly
integrating the spatial dimension, which could implemented thanks
to the contributions of recent disciplines such as computer
vision, geomatic and archeogeography.
The choice of Paris is explained both by the interest that the
French capital city inspires in the scientific communities and
above all by the extraordinary documentary potential: historical
documents indeed exist, yet they were insufficiently utilized
up to this point due to the lack of appropriate tools.
The GIS, which allows to start from the semantic data in order
to consequently consider the spatial dimension of the objects,
also allows to consider urban space as a source, from which
one can generate a historical discourse, having at the same
time political, pedagogic and scientific implications.
The political aspect consists of contributing to the management
of the Parisian patrimony, allowing the public services in charge
of the management operations to better integrate the patrimonial
dimension of the examined projects.
From a pedagogic perspective, this tool will be used as an aid
to teaching in the concerned universities and schools. In the
long run, we expect to ensure a broader diffusion of this tool
via the internet, thanks to flexible and adapted formats. Having
in its origins the will to develop the interdisciplinarity within
the HSS and to set up the scientific synergies ICT/HSS, the
objectives are numerous:
- To build innovative pattern recognition tools adapted to the
ancient cadastral maps
- To produce inventories of Parisian urban space according to
a variable scale
- To integrate the geographical and physical dimension in the
societies/environments relations
- To use explanatory models in order to explain the geographical
distribution of objects
- To analyze the morphology of lots/parcels at the level of
the city.
2)
Description of the Project, Methodology
This
project is based on a collaboration between four research laboratories
(three in HSS and one in ICT).
- LAMOP from the Paris 1 University, carrying the project, which
is composed of historians and medievist archeologs that are
specialists of Paris.
- LIENSS from La Rochelle University grouping geomaticians
- ArcScan from Paris 10 University, grouping geomaticians that
are able to deal with GIS in Archeology, Archeologs, Art historians
that are Paris specialized
- L3i from La Rochelle University, grouping computer sciences
researchers, specialized in pattern recognition and vectorization.
-
The project consists in implementing georeferenced cadastral
layers, from which layers of a historical type could be created,
in particular the historical topography and the medieval and
modern administrative districts. The utilized source maps correspond
to the land register according to small blocks found in the
Vasserot Atlas (1810-1836) for the oldest twelve districts,
the aim being to cover the Parisian space that is delimited
by the general farmers wall.
The data processing specialists from La Rochelle, who will benefit
for that reason from a position of engineer of studies during
the three years of the project, and geomaticians of LIENSS who
will recruit an engineer of studies, qualified in geomatic,
remunerated during three years, will work together to set up
the cadastral layers: they will have to georeference, assemble
and vectorize the various raster images issuing form the source
maps. In parallel, the historians-primarily medievalists for
now-will work together with the geomaticians to set up the conceptual
model of data and the historical layers. This work will take
into account the experiences that have ever been lead, especially
at the Cultural Ministry (CNAU : National Urban Archeological
Center).
3
- Expected Results
At
the end of the 3 years, the goals are to dispose of:
- innovative software tools for the vectorization and pattern
recognition, in the context of ancient
cadastral documents. The set of the algorithms developed in
this context of co-operation between the communities ICT and
HSS will constitute a reusable basis for equivalent projectsto
the one which is presented now.
- a first GIS containing the historical information integrated
according to the fields of specialization of the concerned historians.
It will allow the realization of these data, put at the disposal
of all the participants so that they can be re-used for other
future research. It is thus a question of solidifying robust
information likely to become a reusable material by all, according
to specific problems.
A conference, organized at the end of the project in june 2010,
will make it possible to concretely formalize methodologies
and the acquirements of the project.
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