L'UMR
8589 est née en 1998 du regroupement de plusieurs formations
du CNRS et de l'université (voir l'historique).
Ses deux tutelles sont l'Université
Paris I Panthéon-Sorbonne (UFR09)
et le CNRS. Elle occupe plusieurs
sites, dont les principaux sont l'université Paris
I Panthéon-Sorbonne et son annexe du 9 rue Malher à
Paris, et l'Institut des
Traditions Textuelles (FR 33 du CNRS) à Villejuif
. L'unité compte une soixantaine de chercheurs du CNRS
et d'enseignants chercheurs (de Paris I mais aussi de plusieurs
universités parisiennes et provinciales), ainsi qu'un
grand nombre de chercheurs associés (enseignants, personnels
de la culture, universitaires étrangers, notamment canadiens),
et plus de 120 doctorants. Elle est dirigée par Monique
Goullet (directrice) et Laurent Feller (directeur adjoint).
L'identité du laboratoire tient en quatre principes généraux,
autour desquels se rassemblent ses
dix axes de recherche : pluridisciplinarité, érudition,
dimension internationale, lien entre recherche et pédagogie.
1) la pluridisciplinarité est de deux types : interne
au domaine médiéval, puisque le LAMOP couvre des
domaines allant de l'histoire la plus classique à l'histoire
du droit, en passant par l'histoire littéraire, l'archéologie,
l'histoire de l'art, l'histoire des sciences et des techniques
et l'histoire du livre, avec des approches et des angles de
vue multiples ; externe, car ouverte sur les apports potentiels
des autres sciences de l'homme, anthropologie, sociologie, lexicologie
et linguistique.
2) ces problématiques larges s'accompagnent, de façon
complémentaire et non contradictoire, d'une pratique
de tout le champ de l'érudition historique (en particulier
dans le domaine de l'analyse des sources), d'une attention portée
aux sciences auxiliaires de l'histoire (codicologie, paléographie,
latin médiéval), et d'un souci constant de progrès
méthodologique (en particulier dans le domaine des applications
informatiques).
3) la dimension internationale du laboratoire et la multiplicité
de ses partenaires étrangers est intrinsèquement
liée à l'approche comparatiste des questions qu'il
veut promouvoir.
4) la structure UMR facilite considérablement la transmission
des acquis de la recherche du laboratoire vers les étudiants
(master et doctorat) ; d'où un certain nombre de séminaires
permanents, assurés tant par des universitaires que par
des chercheurs du CNRS, des journées d'étude annuelles
à Villejuif, des formations dispensées dans le
cadre de différents programmes de coopération,
notamment à Rome, Arezzo et Pérouse. Enfin le
LAMOP compte plus de cent doctorants appartenant à l'École
doctorale d'histoire, et, dans une moindre mesure,aux ED
d'archéologie et d'histoire de l'art.
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