Les
grandes orientations amorcées lors de la période
précédente seront maintenues. Tout d'abord, les
interrogations théoriques qui ont surtout porté
jusqu'ici sur le concept même de société
politique vont être étendues à une variété
plus grande d'aspects : les questions somme toute classiques
de la souveraineté et de la représentation, mais
renouvelées par le contexte dans lequel nous entendons
les placer ; et les aspects " culturels " de la communication
politique pris dans leur dimension sociale, à travers
l'histoire la langue, des textes et de leurs lecteurs, mais
aussi de l'image et des structurations spatiales et rituelles.
Deuxième orientation, le recours systématique
au comparatisme, mais non plus un comparatisme généralisé,
étape nécessaire mais dont on a aussi pu repérer
les limites comme dans la première phase de l'opération
Genèse de l'Etat Moderne : un comparatisme restreint
à deux ou trois ensembles, et nourri par les problématiques
précises et renouvelées résultant des interrogations
théoriques évoquées plus haut. La plupart
des programmes développés dans cet axe sont donc
consacrés à une comparaison entre notre point
d'observation naturel, la France médiévale et
un autre pays, voire cet autre pays seul, et une problématique
spécifique. Une exception toutefois le cas du contrat
politique, auquel un colloque international, organisé
par François Foronda, Avant
le contrat social
Le contrat politique dans lOccident
médiéval (XIIIe-XVe siècle),
Madrid 14-16 avril 2008,
permettra d'exercer le comparatisme à l'échelle
européenne.
1. L'Angleterre
et les Îles britanniques
II. L'Italie
III. Espagne
et péninsule ibérique
IV. Allemagne
|