Genèse de l'État moderne
responsable Jean Philippe Genet
le 20 janvier 2009

 

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Bilan 2004-2008

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2001-2004




Les grandes orientations amorcées lors de la période précédente seront maintenues. Tout d'abord, les interrogations théoriques qui ont surtout porté jusqu'ici sur le concept même de société politique vont être étendues à une variété plus grande d'aspects : les questions somme toute classiques de la souveraineté et de la représentation, mais renouvelées par le contexte dans lequel nous entendons les placer ; et les aspects " culturels " de la communication politique pris dans leur dimension sociale, à travers l'histoire la langue, des textes et de leurs lecteurs, mais aussi de l'image et des structurations spatiales et rituelles. Deuxième orientation, le recours systématique au comparatisme, mais non plus un comparatisme généralisé, étape nécessaire mais dont on a aussi pu repérer les limites comme dans la première phase de l'opération Genèse de l'Etat Moderne : un comparatisme restreint à deux ou trois ensembles, et nourri par les problématiques précises et renouvelées résultant des interrogations théoriques évoquées plus haut. La plupart des programmes développés dans cet axe sont donc consacrés à une comparaison entre notre point d'observation naturel, la France médiévale et un autre pays, voire cet autre pays seul, et une problématique spécifique. Une exception toutefois le cas du contrat politique, auquel un colloque international, organisé par François Foronda, Avant le contrat social… Le contrat politique dans l’Occident médiéval (XIIIe-XVe siècle), Madrid 14-16 avril 2008, permettra d'exercer le comparatisme à l'échelle européenne.

1. L'Angleterre et les Îles britanniques
II. L'Italie
III. Espagne et péninsule ibérique
IV. Allemagne