Présentation

Direction : Monique Goullet et Laurent Feller

le 21 septembre 2006

 

L'UMR 8589 est née en 1998 du regroupement de plusieurs formations du CNRS et de l'université (voir l'historique). Ses deux tutelles sont l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne (UFR09) et le CNRS. Elle occupe plusieurs sites, dont les principaux sont l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et son annexe du 9 rue Malher à Paris, et l'Institut des Traditions Textuelles (FR 33 du CNRS) à Villejuif . L'unité compte une soixantaine de chercheurs du CNRS et d'enseignants chercheurs (de Paris I mais aussi de plusieurs universités parisiennes et provinciales), ainsi qu'un grand nombre de chercheurs associés (enseignants, personnels de la culture, universitaires étrangers, notamment canadiens), et plus de 120 doctorants. Elle est dirigée par Monique Goullet (directrice) et Laurent Feller (directeur adjoint). L'identité du laboratoire tient en quatre principes généraux, autour desquels se rassemblent ses dix axes de recherche : pluridisciplinarité, érudition, dimension internationale, lien entre recherche et pédagogie.

1) la pluridisciplinarité est de deux types : interne au domaine médiéval, puisque le LAMOP couvre des domaines allant de l'histoire la plus classique à l'histoire du droit, en passant par l'histoire littéraire, l'archéologie, l'histoire de l'art, l'histoire des sciences et des techniques et l'histoire du livre, avec des approches et des angles de vue multiples ; externe, car ouverte sur les apports potentiels des autres sciences de l'homme, anthropologie, sociologie, lexicologie et linguistique.

2) ces problématiques larges s'accompagnent, de façon complémentaire et non contradictoire, d'une pratique de tout le champ de l'érudition historique (en particulier dans le domaine de l'analyse des sources), d'une attention portée aux sciences auxiliaires de l'histoire (codicologie, paléographie, latin médiéval), et d'un souci constant de progrès méthodologique (en particulier dans le domaine des applications informatiques).

3) la dimension internationale du laboratoire et la multiplicité de ses partenaires étrangers est intrinsèquement liée à l'approche comparatiste des questions qu'il veut promouvoir.

4) la structure UMR facilite considérablement la transmission des acquis de la recherche du laboratoire vers les étudiants (master et doctorat) ; d'où un certain nombre de séminaires permanents, assurés tant par des universitaires que par des chercheurs du CNRS, des journées d'étude annuelles à Villejuif, des formations dispensées dans le cadre de différents programmes de coopération, notamment à Rome, Arezzo et Pérouse. Enfin le LAMOP compte plus de cent doctorants appartenant à l'École doctorale d'histoire, et, dans une moindre mesure,aux ED d'archéologie et d'histoire de l'art.